Le Président sud-africain devant la commission d’enquête sur la corruption

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, témoignera à nouveau devant la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption le 31 Mai et 1er juin, a annoncé mardi la Commission.

«Ramaphosa témoignera sur son rôle en tant que vice-président et président du pays», a déclaré le juge en chef adjoint Raymond Zondo, notant qu’il conclurait les preuves orales après la comparution du président la semaine prochaine.

Le président de la République, qui avait déjà témoigné, pour la première fois, devant la commission le 29 avril dernier en tant que président du parti au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC), avait exprimé sa disposition à témoigner et être interrogé sur toutes les questions faisant l’objet d’une enquête de la commission.

La Commission Zondo a été mise en place pour enquêter sur le phénomène de la « capture de l’Etat » qui renvoie aux vastes détournements de fonds publiques par des hommes d’affaires, des politiciens et des fonctionnaires durant les deux mandats de l’ex-président Jocob Zuma (2009-2018).

Zuma avait refusé, à plusieurs reprises, de respecter la décision de la Cour constitutionnelle qui l’a obligé à apporter son témoignage devant la commission concernant les accusations de corruption portées contre lui.

Suite à ce refus, la commission judiciaire avait déposé une requête demandant deux ans d’emprisonnement pour M. Zuma pour outrage à la justice.

Le tribunal de Pietermaritzburg (546 km de Pretoria) avait fixé du 17 mai au 20 juin prochains le procès pour corruption de Zuma et du géant français de l’électronique «Thales».

Plusieurs autres hauts responsables de l’Afrique du Sud ont témoigné devant la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption.

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