L’UE ne reconnaît pas la présidentielle en Syrie et prolonge les sanctions

L’Union européenne considère que la présidentielle en Syrie ne répond pas aux «critères d’un vote véritablement démocratique» et a décidé la prolongation des sanctions contre le pouvoir syrien.

L’Union européenne ne considère pas comme libres et légitimes les élections présidentielles en Syrie qui ont eu lieu mercredi 26 mai, et ne va pas reconnaître son résultat, a annoncé ce jeudi aux journalistes le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel à l’issue d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

«Ces élections n’étaient pas libres ni légitimes, elles ne vont pas contribuer au règlement du conflit ni conduire à la normalisation des relations de la communauté internationale avec le régime syrien. Nous ne pouvons reconnaître ce processus. […] Nous ne reconnaissons pas ces élections», a lancé Josep Borrel, en appelant la Syrie «à entamer un processus politique réel, ce qui n’est pas le cas actuellement».

Ainsi, la présidentielle n’est pas «véritablement démocratique» ni «crédible», indique le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Conseil de l’UE a décidé ce même jour de la prolongation annuelle, à compter du 1er juin 2021, des sanctions contre la République syrienne, introduites en 2011.

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