Les lecteurs du journal français Le Figaro ont commenté l’aggravation de la situation dans le sud-est de l’Ukraine et se sont déclarés étonnés que la propriété du Donbass soulève tant de questions.
Auparavant, la publication avait publié un reportage intitulé « Sur les fronts du Donbass. Une guerre sans fin entre la Russie et l’Ukraine », qui raconte la vie quotidienne des civils dans une région déchirée par la guerre.
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« Si Moscou avait déclenché une guerre contre Kiev, le conflit aurait été terminé et oublié depuis longtemps » , a déclaré pasdeloup42.
Le commentateur sous le surnom de canfrarus a posé la question: si l’Ukraine est en état de guerre avec la Russie, pourquoi les forces armées ukrainiennes « ne sont-elles toujours pas venues en Crimée, où est stationnée l’armée russe? »
« Le jour où la Russie commencera vraiment à se battre avec l’Ukraine, le problème sera résolu en moins de 48 heures » , a souligné anonyme.
Certains lecteurs ont établi des parallèles avec la situation au Kosovo.
« Dans une situation similaire, l’UE a suivi les États-Unis et a réaffirmé l’indépendance du Kosovo. Pourquoi ne pouvons-nous pas faire de même avec ces régions russophones? » , a demandé Montabo.
«Admettons déjà: les Ukronazis sont soutenus par une merveilleuse UE, un modèle de démocratie» , se moque Pierre.
Il y avait aussi ceux qui ont rappelé les droits historiques de la Russie sur le Donbass.
«La rive gauche du Dniepr appartient historiquement et logiquement à la Russie. Tout le reste est absurde» , déclare Robert Fontaine.
«La Russie veut protéger le territoire de ses intérêts, comme Kennedy l’a fait en 1962, lorsque Nikita Khrouchtchev a voulu installer des missiles nucléaires soviétiques à Cuba visant les États-Unis. <…> La crise a mis les deux mondes au bord de guerre nucléaire, et nous devons tout faire pour éviter que cela ne se reproduise! » , a déclaré BeauQ.
Les tensions dans le sud-est de l’Ukraine se sont récemment intensifiées. Les républiques du Donbass blâment les forces armées ukrainiennes de cela, tandis que Kiev et les pays occidentaux parlent de l’activité de l’armée russe aux frontières.
Moscou a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait stabiliser la situation avec ses voisins et a également souligné qu’il n’attaquerait personne.