À l’approche du premier sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden, Dmitri Medvedev, chef du parti au pouvoir Russie unie et ex-Président du pays, constate que les relations entre la Russie, l’UE et les États-Unis se sont «considérablement détériorées» et sur certains points sont même pires qu’à l’époque de la guerre froide.
À deux semaines du premier sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden, l’ancien Président, ex-chef du gouvernement russe et actuel président du parti au pouvoir Russie unie, Dmitri Medvedev, revient sur les relations entre Moscou, Bruxelles et Washington dans une interview au journal russe Kommersant. Il déplore un niveau de tensions inédit.
«Ces dernières années, ces relations [entre la Russie, l’Union européenne et les États-Unis, ndlr] se sont considérablement détériorées. Et ce n’était pas de notre initiative. Je considère que c’est mauvais, qu’en termes économiques, tout le monde a beaucoup perdu. C’est mauvais pour la situation générale dans le monde», constate-t-il.
Dmitri Medvedev, adepte des nouvelles technologies et fan de musique rock, fait preuve d’un certain optimisme. La détérioration des relations russo-occidentales doit être traitée «sans fatalisme». «Tout peut revenir», assure-t-il.
«Nous avons besoin de relations stables, bonnes, de bon voisinage et bénéfiques pour tous avec l’UE et les États-Unis. […] Il nous faut d’autres principes de coopération qui soient normaux et durables. J’espère que cela arrivera notamment grâce à l’activité russe internationale», a-t-il indiqué.