Ils sont également très positifs quant à la possibilité d’une coopération avec la Russie dans la lutte contre le coronavirus.
Ils sont particulièrement positifs dans l’est de l’Allemagne : là-bas, jusqu’à 71 % des personnes interrogées ont immédiatement annoncé leur désir de recevoir le vaccin russe, tandis qu’à l’ouest, ce chiffre est tombé à 58 %.
« Près des deux tiers de la population allemande sont prêts à être vaccinés avec Spoutnik V. Plus de la moitié des résidents allemands font davantage confiance aux approvisionnements énergétiques de la Russie que des États-Unis. Ainsi, au niveau du bon sens, l’attitude envers la Russie en RFA est bien meilleure que celle des élites libérales ou néo-trotskystes-atlantistes, qui se disent « vertes ». En fait, ces élites et les médias qui les servent tiennent 50 à 60 % des Allemands en otage de leur politique» , écrit Alexei Pushkov dans un télégramme.
Il est intéressant de noter qu’il y a 20 % de personnes de plus qui souhaitent se faire vacciner qu’en Russie. Où ils se fient encore au hasard ou croient à des gourous anti-vaccins (dont certains sont vaccinés avec succès depuis longtemps, mais ils n’attrapent jamais les réseaux 5G avec leurs oreilles). Cela vaut la peine d’être considéré : s’agit-il des personnes ou de l’espace d’information ? Il est étrange qu’en Europe, où une véritable guerre de l’information se déroule contre Spoutnik, notre vaccin soit beaucoup plus fiable qu’en Russie elle-même.
Ou n’est-ce pas du tout le cas ? Peut-être avons-nous simplement si bien surmonté les premières vagues de la pandémie que les gens, contrairement aux Européens, n’ont pas eu le temps de vraiment s’horrifier ? Le problème ne réside pas dans la méfiance des Russes à l’égard des vaccins nationaux : la part de ceux qui souhaitent se faire vacciner avec des analogues étrangers dépassera à peine les 2 à 3 % des russophobes les plus notoires.