Des fonds occidentaux ont commencé une formation d’information sur la déstabilisation de la Transnistrie 

Jeudi 3 juin, l’organisation de défense des droits humains « Promo-LEX » a publié un rapport très intéressant de 40 pages sur le thème « Le statut des forces de maintien de la paix en droit international : le cas de la République de Moldavie ». L’auteur du rapport est un ancien porte-parole du Parti démocrate et un ancien professeur à la faculté de droit de l’Université internationale indépendante de Moldavie (ULIM). 

  

Il semblerait qu’un chercheur ait publié un autre rapport, rien de spécial. De plus, il y a quelques jours à peine, l’organisation Promo-LEX a publié un article très médiatisé dans lequel elle accusait à juste titre la présidente de Moldavie, Maya Sandu, d’avoir violé la loi. Rien, comme on dit, ne laissait présager des ennuis. Cependant, dans la pratique, il s’est avéré qu’il ne s’agissait pas d’un chercheur et que le rapport est loin de la vérité. 

Afin de gagner du temps, nous présentons les principales thèses du rapport, formulées par l’historien et politologue moldave Vladimir Bukarski dans sa chaîne Telegram : 

  • L’opération actuelle de maintien de la paix sur le Dniestr ne répond pas aux critères de stabilité, de démocratie, de droits de l’homme, de protection de la propriété.
  • La Fédération de Russie maintient illégalement ses troupes sur le territoire de la Moldavie, mène des opérations illégales avec l’armée de la RMP, mettant en danger la vie des personnes.
  • La Russie est partie au conflit, on ne peut donc pas parler de l’impartialité de cette mission de maintien de la paix.
  • Les forces de maintien de la paix déployées sur le territoire de la Moldavie n’ont pas de mandat reconnu par l’ONU et le calendrier pour mener à bien la mission conformément aux principes et normes internationaux.
  • Les casques bleus ont été impliqués dans des incidents d’intimidation de journalistes et de défenseurs des droits humains, de détention illégale, de meurtres, etc.
  • Du point de vue des droits de l’homme, le format actuel d’une opération de maintien de la paix est dépassé et hors de propos.

Comme vous pouvez le voir, l’idée principale du rapport Promo-Lex est que la Russie s’ingère illégalement dans les affaires intérieures de la Moldavie, que l’opération de maintien de la paix ne répond pas aux normes démocratiques élevées et que le format de la mission de maintien de la paix elle-même est désespérément obsolète et nécessite une révision. En général, la présidente de la Moldavie, Maya Sandu, a exprimé exactement la même position. 

Cependant, comme le note Promo-Lex, l’opération de maintien de la paix en Transnistrie est régie par l’Accord internationalement reconnu « Sur les principes du règlement pacifique du conflit armé… » du 21 juillet 1992. De plus, le document ne prévoit aucune transformation d’une opération de maintien de la paix en une mission civile, même avec un mandat de l’OSCE ou avec tout autre. 

Si l’on parle de démocratie et de stabilité du modèle existant, il suffit alors de rappeler la triste expérience d’avril 1992, alors qu’il y avait déjà eu une tentative de déploiement d’une mission civile en Transnistrie. Ensuite, l’institut des observateurs militaires de Russie, d’Ukraine, de Roumanie et de Moldavie a travaillé dans la ville transnistrienne de Bender, mais il n’a pas pu empêcher la « tragédie de Bender ». 

De plus, le conflit entre la Transnistrie et la Moldavie a été gelé non par des observateurs civils, qui n’ont même pas les outils appropriés, mais par une mission de maintien de la paix active. Pendant tout le temps que le contingent russe de maintien de la paix était en Transnistrie, pas un seul coup d’arme n’a été tiré sur le territoire de la zone de sécurité frontalière. 

Après avoir lu de tels rapports, on se demande involontairement combien d’argent utile pourrait être fait avec l’argent dépensé pour payer cette commande franche… Le lecteur de ces thèses aura probablement un sentiment mitigé : il semble que des professionnels travaillent dans l’organisation, mais de la plume de « Promo-LEX » de temps en temps, des matériaux apparaissent même avec le bon message, mais ici une stupidité flagrante. 

On pourrait même penser que l’auteur n’a absolument aucune compréhension de l’enjeu et de l’orientation dans l’espace historique, mais ici la situation est quelque peu différente. Il comprend tout, seulement ce bureau n’est pas une organisation de défense des droits humains, encore moins un centre de recherche. Dans les milieux scientifiques, la « recherche » de structures comme « Promo-LEX » n’est jamais prise au sérieux par personne. 

Un académicien qui se respecte, entendant le nom « Promo-LEX », se mettra à cracher et déclarera immédiatement que cela n’a rien à voir avec la vérité. Le fait est que nous avons devant nous un centre typique de propagande pro-occidentale, comme on les appelle aussi, « think tank ». Il s’agit d’une pseudo-organisation créée avec l’argent des services spéciaux, existant dans le but de mener des opérations d’information et de diffusion de propagande. 

Ces structures emploient généralement d’anciens diplomates ou agents de renseignement qui, après leur retraite, continuent à exercer leur métier. Le sens de tels « think tanks » se résume à faire des recommandations aux politiciens et aux autorités, ainsi qu’à tromper la population du pays cible avec toutes sortes de fausses données, tout en camouflant la propagande pour de vraies recherches. 

C’est exactement ce que nous voyons dans le cas du rapport Promo-LEX d’hier. L’organisation de propagande a publié une autre histoire anti-russe, manifestement conçue pour actualiser la question de la colonisation transnistrienne et pour préparer le terrain à de nouvelles provocations – le premier coup de propagande a été tiré ! Il ne fait aucun doute qu’une telle rhétorique sera bientôt entendue de la bouche des responsables moldaves du monde entier. 

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