Après la publication d’un rapport sur les résultats positifs des salles de shoot, l’adjointe chargée de la Santé à la mairie de Paris est venue défendre leur pérennisation dans Touche pas à mon poste. Mais des riverains ne les voient pas de cet œil.
Après une expérimentation de cinq ans qui a convaincu les autorités de santé, les salles de consommation à moindre risque (SCMR), ou salles de shoot, sont sur le point d’être pérennisées, comme l’a indiqué vendredi le ministère de la santé. Mercredi 2 juin, sur le plateau de Touche pas à mon poste, l’adjointe à la mairie de Paris chargée de la Santé, Anne Souyris, a plaidé pour en installer davantage.
"Il y a un vrai problème de prise en charge"
Faut-il interdire les salles de shoot ?
Débat dans #TPMP avec Anne Souyris, adjointe Santé à la Mairie de Paris ! pic.twitter.com/pC4iibX2kQ
— TPMP (@TPMP) June 2, 2021
«Les salles de consommation permettraient de commencer à les [les toxicomanes] faire rentrer dans le soin», assure-t-elle, indiquant que «les parents d’élèves sont contents de ce qu’il se passe».
«Il n’y a que deux ou trois personnes sur le comité de riverains, on les connaît», lui répond Mickaël, venu représenter les habitants du quartier Lariboisière, où se trouve la SCMR de la capitale.
«Je vois des enfants passer à côté de personnes qui s’injectent en pleine journée», raconte-t-il, ajoutant qu’il y a «un périmètre d’immunité, de tolérance autour de la salle» qui est «une zone de non droit».
Sur Twitter, des riverains se plaignent régulièrement des conséquences: le 4 juin, l’un deux a publié la vidéo d’un toxicomane, visiblement sous influence, en train de se masturber en pleine rue et en journée à proximité de la SCMR.