La vice-Présidente américaine Kamala Harris a déclaré lundi avoir eu des discussions «robustes» avec le Président guatémaltèque Alejandro Giammattei sur la lutte contre la corruption afin de dissuader l’immigration depuis l’Amérique centrale et a prévenu sans détour les migrants de ne pas se rendre aux États-Unis.
Depuis que Joe Biden est entré en fonction à la Maison blanche en janvier, le nombre de migrants illégaux arrêtés chaque mois à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a atteint un pic en 20 ans.
«Ne venez pas. Ne venez pas», a déclaré Kamala Harris, prévenant que les États-Unis allaient «continuer d’appliquer (leurs) lois et sécuriser (leurs) frontières».
«Si vous venez à notre frontière, vous serez renvoyés», a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse au côté d’Alejandro Giammattei.
La vice-présidente américaine, qui effectuait là son premier déplacement officiel à l’étranger, a aussi annoncé qu’un groupe de travail centré sur la lutte contre la corruption allait travailler avec des procureurs locaux afin de punir les acteurs corrompus de la région.
Aux yeux de l’administration Biden, la corruption est la cause sous-jacente de la pauvreté et de la violence qui poussent un grand nombre d’habitants d’Amérique centrale à faire route vers les États-Unis.