Confirmant que le port du masque en extérieur restera une obligation pendant le mois de juin, Olivier Véran a assuré que les autorités ne demanderont pas «aux Français de porter le masque à l’extérieur un jour de plus que ce qui sera nécessaire».
Avec le déconfinement progressif de l’Hexagone, la question de l’obligation de porter le masque à l’extérieur semble être d’actualité plus que jamais.
Invité le 6 juin sur BFM Politique, le ministre de la Santé a constaté «la dynamique vertueuse de réduction de l’épidémie» de coronavirus et a tenu à souligner que «les indicateurs [étaient], à l’échelle macro du pays, au vert».
Tout en rappelant que le port du masque sert «davantage pour protéger les autres, au cas où on serait nous-mêmes contaminés, que pour se protéger soi-même», Olivier Véran a expliqué «que jusqu’à la fin du mois de juin, on ne se pose pas la question de relâcher, au niveau national, le port du masque en extérieur».
Olivier Véran (@olivierveran): "On ne demandera pas aux Français de porter le masque à l'extérieur un jour de plus que ce qui sera nécessaire" pic.twitter.com/28fV83UGro
— BFM Politique (@BFMPolitique) June 6, 2021
«Mais ce qui est sûr aussi, c’est qu’on ne demandera pas aux Français de porter le masque à l’extérieur un jour de plus que ce qui sera nécessaire», a-t-il toutefois fait savoir.
Ainsi, a-t-il assuré, cette question «se reposera pour l’été». Il y aura «un discours plus général» suite auquel il pourrait «y avoir des règles différenciées», par exemple en fonction des différents lieux.
«Si vous êtes seul ou quelques-uns dans un très grand espace, très aéré comme une plage, une montagne, une forêt, un parc, une rue déserte, là on doit pouvoir être rapidement amené à revenir sur l’obligation du port du masque dans cette situation», a indiqué M.Véran.
Ces propos ont fait écho à ceux tenus par Emmanuel Macron dans le Lot la semaine dernière. Tout en estimant que «jusqu’à la fin juin, on va garder au niveau national à peu près la même organisation», le Président de la République a précisé:
«La perspective dans laquelle on vit tous, c’est qu’on puisse progressivement l’enlever, et qu’on puisse l’enlever dans les lieux ouverts où il n’y a pas trop de risque. […] Cela se fera là aussi de manière différenciée sur le territoire. […] Au niveau national il faudra encore attendre un peu.»