Le parquet de Berlin a annoncé mercredi des poursuites contre Martin Winterkorn, accusant l’ancien président du directoire de Volkswagen de faux témoignage devant les parlementaires allemands au sujet du scandale des émissions polluantes du groupe automobile.
Le ministère public soupçonne Martin Winterkorn d’avoir eu connaissance, avant que le scandale n’éclate, de la présence de logiciels de manipulation des tests de pollution sur les moteurs diesel du groupe, contrairement à ce qu’il a dit au Bundestag.
« Dans son témoignage, l’accusé a affirmé à tort avoir été informés de l’existence des logiciels de manipulation seulement en septembre 2015 », déclare le parquet de Berlin dans un communiqué.
« D’après l’acte d’inculpation, il avait été informé dès mai 2015 que le logiciel de contrôle moteur de certains véhicules VW avait été équipé d’une fonction destinée à manipuler les valeurs des échappements au cours des tests », a-t-il ajouté.
Un porte-parole de Martin Winterkorn n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de réaction.