stimant que la gifle portée à Emmanuel Macron est «adressée à la fonction et touche la nation toute entière», Christophe Castaner a toutefois estimé que les «Présidents de la République le savent et l’assument».
Même si, dans l’Hexagone, «le niveau de protection des responsables politiques est élevé, le risque zéro n’existe pas», a soutenu l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner invité le 9 juin sur France Inter.
Cette déclaration intervient un jour après qu’Emmanuel Macron a été victime d’une gifle en pleine visite à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme. Pour le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, ce geste violent doit «au fond nous réveiller».
.@CCastaner sur la #gifle donnée au président de la République: "J'ai un double sentiment sur (…) le fait que cette gifle est adressée à la fonction et touche la nation toute entière, (…) et celui de ne pas surdimensionner l'incident" #le79inter pic.twitter.com/6TayQLme5Q
— France Inter (@franceinter) June 9, 2021
«Cette gifle est adressée à la fonction et touche la nation toute entière, et la force symbolique de cette gifle est extrêmement forte», a constaté M.Castaner.
Damien T., l’auteur du geste et qui doit être jugé en comparution immédiate ce 10 juin, a expliqué avoir agi «sans réfléchir» pour «exprimer son mécontentement».
«[Il ne faut pas] surdimensionner l’incident parce que tous les Présidents de la République qui vont régulièrement au contact des Français s’exposent à cela et la plupart des prédécesseurs d’Emmanuel Macron en ont été victimes. La meilleure réponse à cela c’est de ne pas changer, de ne pas s’arrêter, de ne pas dramatiser la situation, mais sans négliger la force et la violence symbolique du geste» a estimé le responsable politique.