Emmanuel Macron a de nouveau relativisé un «acte imbécile», tout en estimant qu’il ne fallait pas «banaliser» cette forme de violence et la «haine sur les réseaux sociaux».
Emmanuel Macron a de nouveau minimisé jeudi l’épisode de la gifle reçue dans la Drôme, estimant que le pays n’est pas dans une situation de tension comme pendant la crise des Gilets jaunes et préférant insister sur l’ambiance d’«optimisme» qu’il sent en France.
«Ce que je sens dans le pays, c’est de l’optimisme, c’est une volonté de retrouver la vie, c’est du dynamisme» et «beaucoup de gens veulent travailler à plein» alors que la crise sanitaire s’apaise, affirme le chef de l’Etat dans un entretien à BFMTV après avoir déjeuner avec l’équipe de France de football à Clairefontaine (Yvelines).
Dans ce contexte, il indique ne pas sentir que «la société soit dans l’état» dans lequel elle se trouvait lors «des moments de très fortes tensions» qu’il a eu à connaître depuis le début du quinquennat comme «la crise des gilets jaunes».
«Ne faisons pas dire à cet acte imbécile et violent (la gifle) plus qu’il ne faut lui en faire dire», selon lui. «Il faut relativiser et ne rien banaliser» mais «ce n’est pas grave de recevoir une gifle quand on va vers une foule», ajoute-t-il.