Après l’arrestation de plusieurs opposants au gouvernement sandiniste accusés par celui-ci de «vendre la patrie à l’étranger», Washington a infligé de nouvelles sanctions à quatre proches du président nicaraguayen Daniel Ortega.
Les Etats-Unis ont infligé le 9 juin des sanctions à quatre proches du président du Nicaragua Daniel Ortega, dont sa fille, après une vague d’arrestations d’opposants dont Washington et les Nations unies ont réclamé la libération immédiate.
Au total, sept opposants ont été arrêtés ces derniers jours au Nicaragua, à cinq mois de l’élection présidentielle qui se tiendra le 7 novembre. Dernier en date, l’ancien ministre des Affaires étrangères José Pallais a été interpellé pour «incitation à une intervention étrangère dans les affaires internes», pour «avoir demandé des interventions militaires» et pour avoir préparé des «actes de terrorisme et de déstabilisation», selon un communiqué de la présidence.