Le préfet des Pyrénées-Atlantiques a saisi le procureur de la République après un match de rugby entre Biarritz et Bayonne. Les mesures sanitaires n’ont pas été respectées, le Biarritz Olympique risque des sanctions financières et administratives.
Après la rencontre de rugby qui opposait le 12 juin les deux clubs voisins, le Biarritz Olympique et l’Aviron Bayonnais, lors d’un match d’accession en Top 14 dans le stade Aguiléra à Biarritz, le préfet des Pyrénées-Atlantiques Eric Spitz a annoncé saisir le procureur de la République pour non-respect des règles sanitaires lors de ce match.
Dans un communiqué diffusé sur Twitter après l’évènement, le préfet liste tous les manquements observés lors de cette rencontre sportive. Selon ce communiqué «la jauge du stade Aguiléra fixée à 5 000 personnes […] a été manifestement dépassée», ce qui va à l’encontre des mesures générales prises dans le cadre de la sortie de crise sanitaire.
[#BOAB]
Le @Prefet64 condamne fermement les manquements aux règles sanitaires lors du derby entre le #BiarritzOlympique et #AvironBayonnais. Il a saisi le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale.
En savoir + 👇 pic.twitter.com/hsSZUgvHRT— Préfet des Pyrénées-Atlantiques (@Prefet64) June 12, 2021
Le représentant de l’Etat indique aussi que la police nationale a constaté «la vente d’alcool à emporter au sein du stade» et que «les contrôles du pass sanitaire n’ont pas été systématiquement réalisés» par le club, notamment à la fin des entrées dans le stade. Enfin le préfet regrette l’«envahissement du terrain, qui plus est, sans aucun respect des gestes barrières», après la victoire du club de Biarritz.
La folie s'est emparée des supporteurs du Biarritz Olympique qui font la fête sur la pelouse d'Aguiléra #BOAB #BOPBAB #FBsport #derbybasque pic.twitter.com/ATqlnA1g8u
— France Bleu Pays Basque (@Bleu_Basque) June 12, 2021
En raison de ces manquements aux règles sanitaires, le préfet des Pyrénées-Atlantiques a indiqué qu’il avait saisi le procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale et qu’il étudiait les sanctions administratives susceptibles d’être prises.