L’OTAN s’engage à être ouverte au dialogue au sein du Conseil OTAN-Russie

A l’issue du sommet, les dirigeants des pays de l’OTAN ont confirmé leur ouverture au dialogue avec la Russie dans le cadre du Conseil OTAN-Russie et ont souligné qu’ils continueraient d’exhorter Moscou à organiser une telle réunion. 

Le sommet de l’OTAN s’est tenu lundi à Bruxelles avec la participation des dirigeants des pays alliés. Le sommet a discuté du nouveau concept stratégique de l’alliance jusqu’en 2030, de la Russie, de la Chine, du renforcement du développement technique, de la lutte contre le changement climatique et les menaces dans le cyberespace et l’espace. 

« Nous restons ouverts à un dialogue périodique, substantiel et significatif avec la Russie (…) la prochaine réunion du Conseil » , dit le document. 

L’OTAN a noté qu’ « ils continueront à axer le dialogue avec la Russie sur des questions critiques… Le conflit en Ukraine et alentour est, dans les circonstances actuelles, la première question à notre ordre du jour » . 

« L’Alliance reste déterminée à tirer parti des canaux de communication militaires existants entre les deux parties pour promouvoir une plus grande prévisibilité et transparence et réduire les risques, et encourage la Russie à faire de même. Nous continuons à nous efforcer d’établir une relation constructive avec la Russie où l’action russe le permet » , indiqué dans le décompte final. 

Récemment, en Occident, il y a eu de fréquentes déclarations sur la « menace russe ». La Fédération de Russie a répondu à plusieurs reprises à cela qu’elle n’allait attaquer personne, et les déclarations sur « l’agression russe » sont utilisées comme excuse pour déployer davantage d’équipements militaires de l’OTAN près des frontières russes. Selon le président russe Vladimir Poutine, la menace russe est « une invention de ceux qui veulent profiter de leur rôle d’avant-garde dans la lutte contre la Russie, pour recevoir des bonus et des préférences pour cela ». 

Les relations de Moscou avec l’Occident se sont détériorées sur fond de situation dans le Donbass, où Kiev a lancé en 2014 une opération militaire contre les RPL et RPD, et autour de la Crimée, qui a retrouvé la Russie après un référendum sur la péninsule. Les pays occidentaux ont accusé à plusieurs reprises la Russie de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Ukraine. Moscou a rejeté toutes les accusations, déclarant que la Fédération de Russie n’est pas partie au conflit interne ukrainien et que la question de la Crimée est finalement close. 

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