Mila s’estime «abandonnée par une nation fragile et lâche» – vidéo

Mila, la jeune femme victime de cyberharcèlement pour ses propos polémiques sur l’islam, s’est livrée dans l’émission Sept à Huit. Elle y évoque son quotidien marqué par la protection et la surveillance, mais aussi son avenir dans lequel elle a du mal à se projeter.

En janvier 2020, Mila subissait un torrent d’insultes et de menaces de mort en ligne pour ses critiques très virulentes envers l’islam sur son compte Instagram. Depuis, la jeune femme de 18 ans continue d’être harcelée, à une semaine du procès lors duquel 13 de ses détracteurs seront jugés. Dans l’émission Sept à Huit diffusée dimanche 13 juin sur TF1, elle déplore un manque de liberté et de confiance en l’avenir.

«Même quand je suis dehors, je suis en prison», lance-t-elle, affirmant qu’elle est obligée de se «camoufler» à l’aide de vêtements et d’accessoires à chaque sortie.

Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD) du samedi 12 juin, elle précise que certains de ses amis ne voulaient plus la voir par crainte d’être surveillés.

Outre un quotidien «très difficile», Mila ne s’estime «pas capable de voir [s]on avenir comme les autres». «Peut-être que je serai morte dans cinq ans. Je ne vais forcément pas rester en vie», poursuit-elle dans Sept à Huit. Mila a en effet reçu quelque 100.000 messages haineux, parmi lesquels des promesses de se faire «ligoter, découper, écarteler, lapider, décapiter», avait détaillé son avocat Richard Malka.

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