Des scientifiques américains ont étudié l’influence de l’emplacement des chambres d’hôpital sur la prise en charge des patients par des infirmières. La qualité du travail des garde-malades d’outre-Atlantique a encouragé les auteurs de l’enquête, des exceptions étant cependant possibles.
Des spécialistes de plusieurs universités américaines se sont interrogés sur le niveau de services médicaux prodigués aux patients hospitalisés en fonction de la localisation de leur chambre. À l’aide de balises infrarouges, les chercheurs ont analysé les déplacements du personnel hospitalier entre les différentes chambres.
Au total, plus de 200 infirmières et 30.000 personnes hospitalisées ont participé à l’étude, dont les conclusions sont parues dans le journal en ligne MedicalXpress.
Les scientifiques ont découvert que les garde-malades parcouraient environ huit kilomètres quotidiennement et qu’elles se rendaient moins fréquemment dans les chambres les plus éloignées de leur poste. Dans le même temps, l’analyse de la durée des visites a révélé un effet compensatoire se traduisant par la durée que les effectifs de l’hôpital ont passé dans les chambres éloignées, indique le MedicalXpress.
Ainsi, les patients situés plus loin du poste des infirmières ont reçu moitié moins de visites, mais celles-ci ont été de 50% plus longues.
Les experts ont constaté avec satisfaction qu’en regroupant les tâches, les soignants arrivaient à assurer fondamentalement une qualité stable des soins.
Les chercheurs ont quand-même indiqué que les personnes des chambres lointaines actionnaient plus souvent leurs boutons d’appel, ce qui peut être associé à une préoccupation ou même un mécontentement quant au traitement et au niveau d’attention consacrée à ces malades. Les auteurs de l’étude ont invité à considérer cette manifestation plus largement dans le secteur des services, l’examinant du point de vue de la distribution du temps accordé à chaque patient et de celui de la sensibilisation des usagers sur des détails des prestations pour mieux garantir la satisfaction et la compréhension mutuelles.
Certificat sans vaccination? Rien d’impossible:
Afin de satisfaire les patients, il existe des règles et des limites établies par l’éthique médicale et la législation. Ce qui n’a pas semblé une évidence à une infirmière de l’hôpital Sainte-Anne, soupçonnée d’être impliquée dans un trafic de certificats, selon France Inter.
Le personnel du centre de vaccination situé dans cet établissement parisien a remarqué que cette collaboratrice recevait chaque jour une dizaine de personnes tout en demandant à une collègue du même box de sortir lors de ces visites, relate France Inter.
La «situation bizarre» a été signalée à un chef de service, qui a décidé de contrôler la désinfection de la peau des personnes vaccinées avec une substance laissant une petite tache orange. L’absence de traces de désinfectant a confirmé les soupçons que les patients reçus par cette infirmière ne se faisaient rien injecter mais recevaient quand même des QR codes de vaccination, indique la radio.
Le contrat de cette employée a été suspendu par l’administration de l’hôpital qui s’indigne que cette fraude puisse entraîner de vrais problèmes de santé publique. Le cas, plutôt isolé, selon France Inter, devrait être examiné par des forces de l’ordre concernées.