Le dialogue entre Belgrade et Pristina sur la normalisation des relations ne sera pas facile, mais il est nécessaire, y compris pour la possibilité de leur entrée dans l’Union européenne à l’avenir, a déclaré le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell en amont d’un nouveau cycle de pourparlers.
« Le dialogue ne sera pas facile, mais il est nécessaire » , a-t-il déclaré.
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Mardi, Bruxelles accueillera un nouveau cycle de négociations sous les auspices de l’Union européenne. Le président serbe Aleksandar Vucic, le Premier ministre de la République autoproclamée du Kosovo Albin Kurti, le chef de la diplomatie de l’UE et le représentant spécial de l’Union Miroslav Lajcak devraient y assister.
« Le dialogue est la voie vers un avenir européen pour les deux parties » , a déclaré Borrell, avant d’ajouter : « De plus, la normalisation des relations est positive pour les habitants de la région » .
Les dirigeants serbes, sous la pression de Bruxelles et afin de rapprocher la région de l’Union européenne, ainsi que de faciliter la vie des citoyens serbes de la province, ont été contraints en 2011 d’entamer des négociations sur la normalisation des relations avec le Kosovo occupé par les albanais par la médiation de l’UE.
Les accords les plus importants conclus sont l’accord de «Bruxelles» sur les principes de normalisation des relations entre Belgrade et Pristina, conclu en avril 2013, et l’accord sur la Communauté des communautés serbes dans la province avec des droits d’autonomie, signé par les parties en août 2015.
La dernière échéance donnée par Bruxelles pour la mise en œuvre des accords, le 4 août 2018, n’a pas été respectée par Pristina, ce qui a alors conduit à une montée des tensions au Kosovo.