Un nouveau chasseur russe Su-57 développé pour le marché étranger, l’Algérie serait sur les rangs

Alors que plusieurs pays, comme l’Algérie, ont exprimé leur intérêt pour l’avion de combat Su-57, dont le premier appareil est sorti en 2020, la Russie envisage de développer un modèle biplace destiné aux acheteurs étrangers.

À peine introduit dans l’arsenal de l’armée russe, l’avion de combat Su-57, qui suscite l’intérêt de divers pays, sera modernisé pour le marché étranger. La conception d’un modèle biplace du chasseur est prévue, a déclaré le vice-Premier ministre russe Youri Borissov.

Selon lui, cette modification favorisera une augmentation des demandes venant de l’étranger. Sa conception sera guidée par le constructeur d’avions militaires Soukhoï et par la Défense russe.

«Il y a un intérêt pour cet appareil. À mon avis, il va augmenter d’année en année à mesure que notre armée sera complétée par ce modèle. Les acheteurs étrangers observent d’abord la conduite de telle ou telle arme des forces armées russes», a-t-il expliqué.

Anciennement connu sous les noms de PAK FA et T-50, le Soukhoï-57 est un avion de combat polyvalent de cinquième génération, destiné à détruire les cibles aériennes, terrestres et navales de tout type à l’aide de missiles hypersoniques. Son premier vol a eu lieu en 2010.

Ce chasseur à haute capacité de manœuvre dispose d’un système innovant d’équipements électroniques de bord et d’une grande furtivité face aux radars.

Le contrat de livraison de 76 appareils vers 2028 a été signé en marge du forum Armée-2019. Le premier avion de combat en série a été fourni en 2020 aux forces armées russes. D’ici fin 2024, la livraison de 22 chasseurs est attendue.

Les acheteurs potentiels

Au moins cinq pays sont déjà intéressés par l’acquisition du chasseur, a déclaré début juin Alexandre Mikheïev, PDG de Rosoboronexport (agence chargée des exportations d’armes russes), précisant qu’ils proviennent d’Asie du Sud-Ouest.

Par ailleurs, l’intérêt de l’Algérie porté au Su-57 a été à de nombreuses reprises évoqué par des spécialistes militaires et divers médias. Cependant, l’information n’a pas encore été officiellement confirmée.

«Le Su-57 a parfaitement sa place dans l’arsenal algérien pour compléter ce dispositif avec un nombre relativement réduit de 14 appareils» dans le cadre de la nouvelle stratégie militaire du pays, faisait savoir en mars un expert en défense dans une tribune publiée par le site d’information Menadefense.

En 2012, les forces armées indiennes projetaient d’acheter un autre modèle dérivé du Su-57, à 100 millions de dollars à l’unité, prévu d’être conçu exclusivement pour le compte indien. Cependant, six ans plus tard, le pays a refusé de lancer ce projet baptisé FGFA (Fifth Generation Fighter Aircraft) en raison de l’importante augmentation de son coût, de retards dans le développement de l’appareil et de doutes sur ses capacités technologiques.

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