Bagarres quotidiennes, consommation d’alcool et de drogues sur la voie publique, halls d’immeubles dégradés. L’ombre de Stalingrad plane sur le XIIe arrondissement de Paris, près de la gare de Lyon. Des riveraines demandent un renfort policier et la suppression des distributions alimentaires aux marginaux.
Ces derniers jours, les témoignages de riveraines du XIIe arrondissement de Paris criant leur ras-le-bol se multiplient. La place Henri Frenay, derrière la gare de Lyon, abrite désormais des groupes de toxicomanes et alcooliques, parfois très jeunes, des dealers. Une importante part est constituée de migrants et de personnes sans abri.
D’après Le Parisien, une trentaine de jeunes se rassemblent le soir place Henri Frenay.
«On voit les scènes de près. On entend les cris de près. Mes volets sont constamment fermés puisque j’ai reçu dans la vitre une bouteille de bière», témoigne une riveraine auprès de BFM TV.
Une autre habitante fait part de ses inquiétudes: «On a peur de sortir de chez nous, on a peur pour nos enfants. On vit dans une atmosphère d’insécurité».
"On ne veut pas devenir le nouveau Stalingrad": une habitante du 12e arrondissement témoigne d'une montée des violences pic.twitter.com/uJSbQlgARK
— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) June 16, 2021