Pour la seconde fois depuis la fin de la guerre-éclair à Gaza, l’aviation israélienne a bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi des cibles du mouvement Hamas dans ce territoire palestinien, en représailles à des lancers de ballons incendiaires vers Israël.
Peu avant minuit, l’armée israélienne a indiqué que ses avions de combat avaient ciblé des positions du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza en représailles à des tirs de ballons incendiaires ayant déclenché une dizaine d’incendies dans le sud israélien.
L’armée a affirmé avoir ciblé un site militaire du Hamas et un site de lancement de roquettes, situés respectivement à Gaza City et à Khan Younès, ville du sud de cette enclave sous blocus israélien depuis près de 15 ans. Et des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza ont fait état de déflagrations.
Après ces frappes israéliennes, des militants de la brigade al-Qassam, branche armée du Hamas, «ont tiré à la mitrailleuse» vers des villages israéliens ceinturant la bande de Gaza et des drones patrouillant le ciel, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement.
Les sirènes ont retenti dans nombre de villages israéliens limitrophes de la bande de Gaza, mais l’armée israélienne a précisé que leur déclenchement «n’était pas lié à des roquettes» mais à des tirs depuis Gaza.
Il s’agit de la seconde série de frappes israéliennes dans la bande de Gaza depuis le début de la semaine et la fin de la guerre de 11 jours, du 10 au 21 mai dernier, avec le mouvement islamiste armé Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, micro-territoire palestinien de deux millions d’habitants.
Ces affrontements avaient coûté la vie à 260 Palestiniens, dont des enfants et des adolescents, et à 13 personnes en Israël dont un enfant, une adolescente et un soldat.