Le ministère espagnol des Affaires étrangères a exhorté l’OTAN à trouver un agenda positif dans les relations avec la Russie et la Chine

Dans le même temps, la cheffe de la diplomatie espagnole, Arancia Gonzalez Laya, a souligné que l’alliance devrait être ferme vis-à-vis des deux pays en matière de menaces hybrides, d’attaques contre la cybersécurité et de désinformation. 

  

La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a déclaré dimanche dans une interview à La Vanguardia que l’OTAN devrait être ferme avec la Russie et la Chine sur les menaces hybrides, mais en même temps, l’alliance devrait coopérer avec Moscou et Pékin.   

    « Aux risques militaires classiques, d’autres se sont ajoutés, par exemple le changement climatique. Il va falloir être très ferme avec la Chine et la Russie sur la question des menaces hybrides, sur la question des attaques de cybersécurité, sur la la question de la désinformation. Nous devons avoir un agenda positif avec la Chine sur le changement climatique. La question n’est pas de définir la Chine et la Russie comme nos nouveaux rivaux, mais de voir quelle sera notre relation avec eux, en fonction des risques. Vous devez également coopérer avec eux.» . 

Après le sommet de Bruxelles, les dirigeants de l’OTAN ont identifié pour la première fois dans l’histoire la Chine comme une menace potentielle pour la sécurité de l’alliance. La déclaration de l’OTAN ne contenait aucune nouvelle thèse concernant la Russie, elle était classée comme une menace pour la sécurité de l’OTAN, mais en même temps la nécessité d’un dialogue en position de force était reconnue. 

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