Les États-Unis ont imposé mercredi des sanctions à l’exportation contre quatre entreprises chinoises et une entité gouvernementale soupçonnées d’avoir tiré profit du travail forcé des Ouïghours dans la région du Xinjiang, ont déclaré deux sources au courant du dossier.
Le ministère américain du Commerce a ajouté à sa liste noire l’entreprise chinoise Hoshine Silicon Industry, la Xinjiang Daqo New Energy, une filiale de Daqo New Energy, la Xinjiang East Hope Nonferrous Metals, une filiale du géant de l’industrie manufacturière East Hope basé à Shanghai et la Xinjiang GCL New Energy Material, qui fait partie de GCL New Energy Holdings.
Washington a aussi ciblé la Xinjiang Production and Construction Corps (XPCC), une organisation gouvernementale paramilitaire.
Les Etats-Unis estiment que ces entreprises et cette entité sont impliquées dans le travail forcé des Ouïghours et d’autres groupes minoritaires musulmans au Xinjiang, un territoire autonome du nord-ouest de la Chine.
Parallèlement, Washington a également restreint l’importation aux Etats-Unis de polysilicium, un matériau utilisé dans la fabrication de panneaux solaires et produit par Hoshine Silicon Industry.
La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts légitimes des entreprises chinoises et condamne fermement les sanctions américaines, a réagi jeudi Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse quotidienne.
Les entreprises concernées ou leurs sociétés mères n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires ou n’ont pas pu être jointes.