La dette publique française a augmenté sur un trimestre pour atteindre à la fin mars 2021 le niveau record de 118,2% du produit intérieur brut (PIB), selon des données publiées vendredi par l’Institut français des statistiques et des études économiques (Insee).
À la fin du premier trimestre 2021, la dette publique de la France s’est établie à 2.739,2 milliards d’euros, soit 118,2% du PIB, en augmentation de 89,0Md€, – après une diminution de 23,7Md€ au quatrième trimestre 2020 –, en partie pour financer les mesures de soutien liées à la crise sanitaire et le plan de relance, indique l’Insee.
Près de la moitié de cet endettement alimente, par ailleurs, la trésorerie des administrations publiques, principalement celles de l’État et de l’Acoss, détaille l’Institut des statistiques.
De ce fait, la dette nette des administrations publiques augmente moins fortement (+ 48,3Md€) au premier trimestre pour s’établir à 104,0% du PIB.
La progression est due «en partie» aux «mesures de soutien liées à la crise sanitaire» et au plan de relance, mais près de la moitié de cet endettement «alimente la trésorerie des administrations publiques», précise l’Institut.
Cette dette dite de Maastricht, du nom du traité européen qui voulait la limiter à 60% du PIB, atteint ainsi un niveau record historique en France.
Le gouvernement avait annoncé fin mai que la dette publique atteindrait 117,2% du PIB fin 2021, après 115,1% un an auparavant.
Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la dette publique française s’élevait à 97,6% du PIB.