Une femme de 33 ans, interpellée il y a quelques jours à Nîmes dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, a été mise en examen, ce qui porte à 15 le nombre de personnes poursuivies dans ce dossier.
Une femme interpellée le 22 juin à Nîmes dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty a été mise en examen le 25 juin pour «association de malfaiteurs terroriste», ce qui porte à 15 le nombre de personnes poursuivies dans ce dossier, a appris l’AFP de source judiciaire.
Selon cette source, la femme, âgée de 33 ans, a été placée sous contrôle judiciaire. Dans les jours qui ont précédé l’attaque, elle a été en contact avec Abdoullakh Anzorov, le réfugié d’origine tchétchène qui a assassiné le professeur d’histoire-géographie, et qui été abattu par la police peu après avoir commis son crime. Samuel Paty, 47 ans, a été décapité le 16 octobre près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par cet homme qui lui reprochait d’avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Cette nouvelle mise en examen porte à 15 le nombre de personnes poursuivies dans le cadre de l’instruction ouverte pour «complicité d’assassinat terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste». Parmi ces personnes figurent six collégiens.
Accusé d’avoir, avec le parent d’élève Brahim Chnina, «nommément désigné» Samuel Paty «comme une cible sur les réseaux sociaux» une semaine avant l’assassinat, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui a contesté le 31 mai devant la cour d’appel de Paris sa mise en examen pour «complicité d’assassinat terroriste». Selon des sources proches du dossier, la décision a été mise en délibéré au 28 juin.