Des centaines de personnes se sont réunies devant la sous-préfecture de Redon afin de protester contre l’intervention des gendarmes ayant mis fin à une rave party, Des centaines de munitions utilisées lors de cette soirée y ont été déversées.
Près de 300 personnes selon France 3 se sont rassemblées le 26 juin au matin près de la sous-préfecture de Redon (Ille-et-Vilaine) pour dénoncer l’opération de gendarmerie pour mettre fin à une fête illégale organisée du 18 au 19 juin.
D’après les images d’un reporter, des résidus de grenades lacrymogènes, utilisées par les forces de l’ordre ce soir-là, ont été déversés sur une place à proximité du bâtiment administratif.
Plusieurs centaines de personnrs rassemblées près de la sous-prefecture dr #Redon pour dénoncer la répression de la free party de la semaine dernière. Les munitions utilisées ont été dispersées sur la place de Bretagne.#freeparty #FeteDeLaMusique2021 #teknival pic.twitter.com/e8KJ7Ze34w
— Theo Prn (@Theop_rn) June 26, 2021
France 3 précise que cette action est à l’initiative du collectif «Pays de Redon en lutte», qui a pu aussi compter sur le soutien d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’Homme de Rennes et Redon.
Dans la nuit du 18 au 19 juin à Redon, pendant près de sept heures, de violents affrontements avaient éclaté entre les forces de l’ordre et les participants à une rave party organisée en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la fête de la musique 2019. D’après le parquet de Rennes, le 26 juin, l’enquête sur la dispersion de cette fête n’a pas encore permis de déterminer la cause des blessures de l’homme de 22 ans qui a eu la main arrachée. En outre, au cours de l’évacuation du site par les 400 gendarmes mobilisés, ceux-ci ont détruit le matériel sonore des organisateurs pour mettre fin à la fête. Des vidéos circulant sur les réseaux montrent les forces de l’ordre en train de briser volontairement le dispositif des fêtards.