Au Mali, l’armée française aurait frappé des civils lors d’au moins trois bombardements depuis 2020, révèle Mediapart

Alors que le retrait progressif de la force Barkhane a été annoncé, Mediapart revient sur trois de ses frappes qui auraient fait des victimes parmi les civils depuis 2020, remettant en question ses règles d’engagement.

Dans une enquête publiée ce lundi 28 juin, Mediapart met en lumière trois frappes de l’opération Barkhane, toutes au Mali, qui auraient totalisé des dizaines de victimes civiles. S’appuyant sur l’avis de chercheurs et témoins, le média s’interroge sur les règles d’engagement de l’armée française, à savoir si elle procède à des «frappes signatures».

Ce type de frappe vise une personne ou un groupe de personnes dont l’identité est inconnue mais dont les «activités observées depuis le ciel semblent correspondre à un profil considéré comme suspect», décrit l’ONG Amnesty International, laquelle dénonce un «risque de priver des personnes de la présomption de statut civil et de mener à des attaques directes contre des civils».

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