Après un vote de défiance du parlement à l’encontre du Premier ministre suédois Stefan Löfven, ce dernier à remis le 28 juin sa démission, évitant la tenue d’élections législatives anticipées. Il s’est toutefois déclaré prêt à reprendre son poste.
Le Premier ministre suédois Stefan Löfven a présenté sa démission le 28 juin, une semaine après avoir été renversé par un vote de défiance, laissant au président du Parlement la tâche de tenter de trouver un nouveau chef de gouvernement.
Le dirigeant social-démocrate, qui avait jusqu’au 28 juin pour faire part de sa décision, écarte ainsi l’option alternative d’élections anticipées qui, selon lui, n’est «pas ce qu’il y a le mieux pour la Suède». Stefan Löfven est Premier ministre de la Suède depuis 2014 et est réputé jusqu’ici pour sa capacité à survivre aux crises politiques.
«A un an des élections habituelles, au regard de la situation extraordinaire dans laquelle se trouve le pays, avec une pandémie en cours et les défis particuliers que cela entraînerait, des élections anticipées ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour la Suède», a déclaré Stefan Löfven lors d’une conférence de presse. «Pour cette raison, j’ai demandé au président de la Chambre à être démis de mes fonctions de Premier ministre», a-t-il ajouté.