Le président russe Vladimir Poutine a rappelé les principes de renonciation au premier usage des armes nucléaires et de non-ingérence dans les affaires intérieures inscrits dans le traité d’amitié russo-chinois.
L’accord a été signé il y a 20 ans. Lundi, les dirigeants de la Russie et de la Chine ont annoncé une prolongation de 5 ans.
« Le traité est en effet devenu un acte juridique international fondamental qui a largement déterminé l’état actuel des relations russo-chinoises. Il a absorbé l’expérience positive séculaire dans le développement des liens entre nos États, reflétant pleinement les profondes traditions historiques de bon voisinage et l’amitié entre les peuples russe et chinois » , a déclaré Poutine lors d’une vidéoconférence avec le président chinois Xi Jinping.
« Ce document consacre des accords fondamentaux tels que le soutien mutuel dans la protection de l’unité de l’État et de l’intégrité territoriale, le rejet de la première utilisation d’armes nucléaires et le ciblage mutuel des missiles stratégiques, dans le monde moderne, de tels accords sont d’une grande importance, – le respect du droit souverain de choisir des dispositifs publics, des voies de développement, la non-ingérence dans les affaires intérieures» , a-t-il déclaré.
Poutine a noté l’importance du fait que le document enregistrait l’absence de revendications territoriales mutuelles et la détermination des deux pays à transformer la frontière commune en une ceinture de paix et d’amitié éternelles.
« Nous avons beaucoup fait pour cela, y compris dans le travail à la frontière, pendant des années nous y travaillons, nous et nos équipes, et avons obtenu le résultat dont nous avions besoin, acceptable à la fois pour la Chine et la Russie » , a ajouté le président. de la Fédération de Russie.