Le gouvernement zambien a rejeté, mercredi, toutes les allégations d’Amnesty International sur la restriction des libertés des citoyens dans ce pays d’Afrique australe.
«Le gouvernement de la République de Zambie conteste catégoriquement les conclusions présumées d’Amnesty International selon lesquelles le gouvernement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion», a déclaré le Secrétaire permanent au sein du ministère zambien de l’Information et des services de radiodiffusion, Amos Malupenga.
Il a ajouté que contrairement aux assertions d’Amnesty International dans son rapport 2021 sur la Zambie, une société civile dynamique existe en Zambie, aux côtés de médias indépendants florissants et d’un système judiciaire impartial qui protège les libertés civiles et vérifie les éventuels excès de l’exécutif.
«Le peuple zambien est libre de critiquer les dirigeants, tandis que les partis d’opposition sont autorisés à organiser des réunions publiques conformément à la loi et aux directives de santé publique en vigueur suite à la pandémie de Covid-19», a-t-il poursuivi.
Malupenga a soutenu ainsi que «les directives sanitaires ne sont pas appliquées uniquement en Zambie et qu’il n’est donc pas vrai que les personnes qui se livrent à des activités interdites dans le contexte actuel aient été arrêtées fortuitement».
«Les allégations selon lesquelles de nombreuses personnes ont été arrêtées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression (…) sont fausses», a-t-il insisté.
Signalant que le gouvernement zambien respecte les droits de l’Homme et exerce ses prérogatives dans les limites de la loi, Malupenga a assuré «aux citoyens zambiens et à la communauté internationale qu’il n’y avait aucune raison de s’alarmer et que les autorités faisaient tout leur possible pour que le pays organise des élections libres et équitables le 12 août 2021».