Invité sur LCI, Gabriel Attal a admis craindre l’apparition d’une «fracture» entre vaccinés et non vaccinés en cas de rebond épidémique avec la mise en place de nouvelles restrictions. Il a également confirmé que le vaccin pourrait être rendu obligatoire pour les soignants dès septembre.
Alors qu’une récente modélisation de l’Institut Pasteur laisse présager une quatrième vague d’hospitalisations à l’automne, notamment à cause du variant Delta, une telle perspective inquiète au gouvernement. Son porte-parole, Gabriel Attal, n’a pas caché sa crainte d’une «forme de fracture» entre vaccinés et non vaccinés, sachant que ces derniers sont de plus grands contaminateurs (12 fois plus selon Pasteur).
➡ #Virus : sur la #vaccination
🗣 @GabrielAttal
"Je crains une forme de fracture entre ceux qui auront été vaccinés et les non-vaccinés, c'est certain"📺#LaMatinaleLCI @EliMartichoux pic.twitter.com/5pJNe7rWJS
— LCI (@LCI) July 1, 2021
«C’est vrai que si les Français qui ont fait le choix de se faire vacciner devaient avoir une perspective de nouvelles restrictions parce que l’épidémie repart chez des personnes qui, elles, n’ont pas voulu se faire vacciner, en termes de cohésion des Français, je pense que ça peut créer des difficultés», a-t-il admis ce jeudi 1er juillet sur LCI.
Il avait déjà fait part de son inquiétude dans son entretien aux Échos, publié la veille: «ceux qui sont vaccinés ne toléreront pas de nouvelles restrictions liées au refus de vaccination de certains autres». Et d’ajouter que les vaccinés «n’accepteront pas longtemps, non plus, que leurs impôts paient les tests de personnes qui veulent aller en discothèque, mais pas se faire vacciner».