La députée Abir Moussi a été frappée à deux reprises dans l’enceinte du Parlement par des élus islamistes, alors qu’elle s’opposait à un accord financier entre la Tunisie et le Qatar. La deuxième agression a nécessité l’intervention d’un médecin.
La scène est d’une rare violence et elle a suscité la stupéfaction en Tunisie. La députée Abir Moussi, présidente du parti Destourien Libre – et anciennement membre du parti de Ben Ali – , a été frappée au visage en plein milieu de son allocution à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le Parlement de la Tunisie, dans la matinée du 30 juin. Son agresseur, Sahbi Smara, est un député indépendant proche des religieux de la coalition de la dignité (Al-Karama). L’agression s’est produite en présence de la ministre de la Femme et de la Famille Iman Zahouani Houimel dans l’Hémicycle.
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Selon le Huffpost, les faits se sont déroulés au moment où Abir Moussi exprimait son opposition à un accord financier entre la Tunisie et le Qatar, à travers le Qatar Fund for Development (QFD), une entité gouvernementale de la monarchie.