Selon l’armée israélienne, des avions de combat ont frappé «un site de fabrication d’armes appartenant à l’organisation terroriste Hamas».
Israël a mené dans la nuit du 2 juillet des frappes aériennes sur des cibles islamistes à Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires depuis l’enclave palestinienne ayant provoqué des incendies en Israël.
Les frappes israéliennes ont touché des sites d’entraînement, sans faire de blessés, ont indiqué des sources sécuritaires du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.
«En réponse aux ballons incendiaires lancés en direction du territoire d’Israël, des avions de combat (militaires) ont frappé (…) un site de fabrication d’armes appartenant à l’organisation terroriste Hamas», a précisé de son côté l’armée israélienne dans un communiqué.
Jeudi 2 juillet, des ballons incendiaires lancés depuis Gaza ont provoqué quatre incendies en Israël, selon un communiqué des pompiers israéliens.
«Quatre incendies se sont déclenchés dans la région d’Eshkol», proche de la bande de Gaza, ont affirmé les pompiers, précisant que des experts ont conclu que la source des incendies était des «ballons incendiaires».
Les feux de faible ampleur ont été rapidement maîtrisés, selon les pompiers.
Le 18 juin, l’aviation israélienne avait bombardé des cibles du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires vers Israël.
Il s’agissait des seconds bombardements depuis l’entrée en vigueur le 21 mai d’un cessez-le-feu qui a mis fin à une guerre de 11 jours avec le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, enclave palestinienne paupérisée de deux millions d’habitants sous blocus israélien depuis plus de 15 ans.
Du 10 au 21 mai, 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, parmi lesquels des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 13 morts, dont un soldat, d’après la police et l’armée.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a affirmé jeudi lors d’une cérémonie militaire qu’Israël «ne se réjouissait pas de combattre» mais que si cela était «nécessaire», l’État hébreu «n’hésiterait pas» avec une «réponse massive et forte».