Les drones de combat russes Orion vont bientôt concurrencer ceux de fabricants plus importants comme la Turquie, les États-Unis, Israël et la Chine. La Russie a annoncé leur lancement à l’exportation pour 2022. Selon une source, ils deviendront ainsi l’une des meilleures offres sur le marché international en termes de qualité-prix.
La Russie va fabriquer dès 2022 des dizaines de drones de combat Orion par an pour l’exportation. Le but est de concurrencer notamment la Turquie qui est devenue en moins d’une décennie l’un des fabricants de drones les plus importants, aux côtés des États-Unis, d’Israël et de la Chine.
En effet, les drones turcs conçus par l’entreprise privée Baykar dont le directeur technique est le gendre de Recep Tayyip Erdogan sont de plus en plus demandés après des succès très médiatisés en Syrie, en Libye et dans le Haut-Karabakh.
Après le Qatar, l’Azerbaïdjan et l’Ukraine, la Turquie a annoncé le 24 mai avoir signé pour la première fois un contrat pour livrer des drones à un pays membre de l’Otan: la Pologne. En outre, la Lettonie fait preuve d’un intérêt pour ces drones de combat.
«Notre industrie de la défense donne naturellement la priorité à nos propres besoins, mais sa viabilité passe par l’exportation», a indiqué le 19 mars à l’AFP Ismaïl Demir, président de la Direction des industries turques de la défense.
«De nombreux pays d’Asie de l’Est et du Sud, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et même d’Europe, sont intéressés par nos systèmes et nos drones. Leurs représentants sont venus en Turquie et certains d’entre eux sont en train d’examiner nos offres», ajoute-t-il.