La spectatrice à l’origine d’une chute collective lors de la première étape du Tour de France le 26 juin comparaîtra en octobre devant le tribunal correctionnel de Brest (Finistère) pour « mise en danger d’autrui » et « blessures involontaires », a annoncé vendredi le procureur.
Cette jeune femme de 30 ans, originaire du Nord-Finistère, s’était présentée à la gendarmerie de Landerneau mercredi avec son conjoint face au retentissement médiatique de ce qu’elle a présenté comme une « bêtise ».
Elle avait brandi une pancarte au passage du peloton à 47 kilomètres de l’arrivée de l’étape reliant Brest à Landerneau. L’Allemand Tony Martin l’avait percutée, entraînant la chute spectaculaire de plusieurs dizaines de coureurs.
La pancarte, a-t-elle expliqué lors de sa garde à vue, était destinée à ses grands-parents (« Allez Opi Omi! » – « Papy » et « Mamie » en allemand).
La jeune femme a été présentée au parquet vendredi matin à l’issue de sa garde à vue.
Le 14 octobre, elle devra répondre en correctionnelle des chefs suivants : « mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement » et « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas trois mois », a précisé Camille Miansoni dans un communiqué.
La société organisatrice du Tour de France, qui avait déposé plainte, l’a finalement retirée jeudi.