Un consensus contre la Russie et la Chine se forme non seulement au sein de l’establishment politique américain, mais aussi dans la presse locale. Cette opinion a été formulée par les journalistes du Global Times après avoir analysé quelques grands médias.
Il est à noter qu’après la rencontre des deux dirigeants mondiaux à Genève, le principal sujet de discussion était un éventuel conflit militaire entre les États-Unis et la Russie ou la Chine.
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Ainsi, le Global Times écrit que la publication conservatrice The National Interest était d’accord avec l’agence libérale Bloomberg. Ils ont conclu qu’une confrontation potentielle entre Washington, Moscou et Pékin serait «longue et difficile» dans le cas où la Chine envahirait Taïwan, et la Russie a organisé un «blitz de la Baltique» et testé les défenses de l’OTAN.
À son tour, le Pentagone est déterminé à remporter des victoires dès les premiers stades de la guerre, indiquent les médias, rappelant son projet de créer une force opérationnelle navale permanente dans la région du Pacifique.
Comme le souligne le Global Times, l’inclusion de la Russie et de la Chine dans le projet de loi sur le budget de la défense américain indique la préparation de l’administration Joe Biden à faire durer et intensifier la rivalité avec ces États, ce qui est également confirmé par plusieurs séries de nouvelles sanctions contre Moscou, et tente de rallier les soi-disant démocraties mondiales pour affronter ces opposants.
« Si Trump a désigné la Chine comme la principale priorité de sa politique étrangère, alors Biden est allé plus loin, la qualifiant de menace et à l’ordre du jour de toutes les plateformes multilatérales dirigées par les États-Unis » , souligne la publication.
Ainsi, des publications récentes des principaux médias américains et de la Maison Blanche parlent de préparatifs d’une confrontation à long terme, sinon d’une guerre, mais cette marche serrée de l’Occident ne fait que rapprocher la Russie et la Chine, approfondissant une coopération à part entière, conclut le Times.