À l’approche de la présidentielle 2022, Marlène Schiappa intensifie ses attaques contre le RN. En cause cette fois: des critiques émanant de faux comptes après l’annonce d’un réseau mondial des forces de sécurité intérieure contre les violences conjugales. Une manipulation venue «d’extrême droite le plus souvent», accuse-t-elle.
Critiquée sur Twitter, la ministre chargée de la Citoyenneté pointe dimanche 4 juillet des attaques émanant de faux comptes et dénonce une manipulation venue «d’extrême droite le plus souvent».
Elle a annoncé le 1er juillet dans une interview au JDD la création d’un réseau avec l’Onu Femmes qui réunira 20 pays coordonnant leurs forces de police face aux violences conjugales. «Il s’agit de partager des pratiques efficaces sous l’impulsion d’ONG», expose-t-elle.
Pour illustrer cette vague de critiques baptisée «cyberharcèlement et désinformation sur Twitter», elle a publié des captures d’écran.
https://twitter.com/MarleneSchiappa/status/1411446614670127112?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1411446614670127112%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Ffr.sputniknews.com%2Fpolitique-francaise%2F202107051045832866-pour-schiappa-les-critiques-emanant-de-faux-comptes-sont-le-plus-souvent-une-manipulation-dextreme%2F
Selon elle, les messages critiques «postés par des bots» portent sur le caractère inutile de cette initiative qui vient se superposer au travail d’Interpol. Ce qu’elle dénonce, soulignant que la coopération entre les polices ne relève pas des missions d’Interpol.
«Il est facile en quelques clics pour n’importe quel parti ou puissance étrangère ou juste personne qui s’ennuie de manipuler l’opinion ainsi», indique-t-elle, estimant que «la critique est normale en démocratie», mais qu’elle doit venir de citoyens et non de «robots, de comptes achetés en ligne».