Une responsable la Fédération des conseils de parents d’élèves aurait déclaré que le meurtre de Samuel Paty s’expliquait parce que l’école «ne répond plus collectivement à faire vivre la laïcité et des échanges pacifiés dans la communauté éducative».
Un tweet de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) relayant une phrase de sa co-présidente Carla Dugault lors du congrès annuel du syndicat a fait polémique le 4 juillet. Selon le message, qui a été supprimé depuis, la co-présidente aurait dit : «l’atroce assassinat de Samuel Paty a démontré avant toute chose que l’école telle qu’elle est ne répond plus collectivement à faire vivre la laïcité et des échanges pacifiés dans la communauté éducative».
https://twitter.com/AgagBoudjahlat/status/1411277112582062080?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1411277112582062080%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F88522-fcpe-accusee-davoir-impute-responsabilite-mort-samuel-paty-education-nationale
Plusieurs professeurs et parents d’élèves ont regretté le lien qui a été dressé par la représentante de la FCPE entre l’attentat contre l’enseignant à Conflans-Sainte-Honorine en octobre 2020 et l’enseignement de la laïcité en milieu scolaire, y voyant une manière de dédouaner le terroriste islamiste qui a commis le meurtre.
«Est-il vraiment décent de mettre l’école en accusation ? Et les professionnels engagés qui la font vivre ? Quelle confiance avoir ensuite ? Cessez de parler de notre collègue assassiné. Taisez-vous ou réfléchissez avant de parler», a par exemple réagi Christine Guimonnet, secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire-géographie. Gilles Clavreul, cofondateur du Printemps républicain et ancien préfet, a expliqué au Figaro qu’il s’agissait «d’une lecture dépolitisée, coupée du réel, de l’assassinat de Samuel Paty : la FCPE en fait un simple fait divers, avant d’enchaîner sur des considérations oiseuses au sujet de la laïcité».