Intervenant à l’université fédérale d’Extrême-Orient ce jeudi 8 juillet, le ministre russe des Affaires étrangères a assuré que le nombre d’amis de Moscou grandissait sans cesse et qu’il n’en était rien de l’isolement de la Russie dont on parle constamment en Occident.
Sergueï Lavrov a démenti les affirmations de l’Occident sur l’isolement de la Russie lors d’une conférence donnée à l’université fédérale d’Extrême-Orient ce jeudi 8 juillet.
Le ministre assure que les rangs de ses amis grossissent constamment bien que «les États-Unis et leurs alliés tentent activement de l’empêcher».
Les liens avec les pays comptant 80% de la population mondiale
«Nous renforçons nos liens avec la majorité écrasante des États étrangers en Eurasie, en Amérique latine et en Afrique, y compris avec nos alliés et partenaires les plus proches dans l’Organisation du traité de sécurité collective, la Communauté des États indépendants, l’Union économique eurasiatique, l’Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS», expose-t-il.
En somme, selon lui, des pays qui représentent plus de 80% de la population du globe.
«Aussi est-il évidemment clair à toute personne impartiale qu’il n’est question d’aucun isolement de la Russie, isolement que l’Occident rabâche pourtant», avance le chef de la diplomatie russe.
La Russie, un partenaire qui tient sa parole
Il a ajouté que les initiatives russes dans l’arène internationale ne dépendaient pas des cycles électoraux et de la conjoncture politique ou autre.
Pour Sergueï Lavrov, la politique à long terme approuvée par Vladimir Poutine revêt un caractère stratégique qui dote Moscou d’un avantage concurrentiel important. Une telle approche permet à la Russie de renforcer son image de partenaire sûr, prévisible et fort qui tient sa parole.
Faire partie d’une communauté régie par la justice
Le même sujet a été évoqué par le ministre dans son grand entretien à Sputnik en avril dernier lors duquel il a souligné que la Russie n’optait pas pour l’isolement et voulait faire partie de la communauté internationale, «mais une communauté internationale qui est régie par la justice et la démocratie».
Il a précisé que le seul souhait était de «conserver les principes de la Charte de l’Onu en vertu de laquelle tous sont égaux et tous doivent s’entendre».