Les voyagistes ont expliqué quelles inconduites les vacanciers en Turquie encourent une amende, l’expulsion et même la prison, rapporte ATOR.
Il y a quelques semaines, les médias ont rapporté qu’un voyageur, un citoyen israélien d’origine palestinienne, Mohammad Nader Badarne, avait été expulsé de Turquie. Après avoir reçu une facture dans un café, il a sorti du papier-monnaie, s’est essuyé le nez avec un billet de 20 lires (il représente Mustafa Kemal Atatürk et les symboles de l’État turc) et a payé avec. Des amis ont posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Toute la Turquie s’indignait. L’invité a été identifié, détenu et expulsé du pays après un procès rapide.
Selon la loi turque, un tel acte est un crime. L’article 300 du Code pénal prévoit des sanctions pour l’humiliation des symboles nationaux turcs, le drapeau, l’hymne, les armoiries. Et l’article 301 introduit la responsabilité d’insulter la Turquie, la nation, les agences gouvernementales ou les héros nationaux turcs tels que Mustafa Kemal Atatürk. La peine prévue par les deux articles est une amende, l’expulsion (pour un touriste) ou une peine d’emprisonnement de six mois à deux ans.
Une amende ou une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans est également prévue pour les insultes publiques envers le président actuel.
L’agression, les menaces et les insultes des touristes envers les résidents locaux peuvent également se transformer en problèmes avec le Code pénal. Si un invité dénigre l’honneur, la dignité ou le prestige d’une autre personne, l’insulte, il encourt une amende ou une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans. Si en même temps la religion de la victime a été insultée, alors il y a une peine de prison d’au moins un an.
Toute menace de nuire à la vie, à la santé ou à l’intégrité sexuelle d’un citoyen ou de ses proches (après tout, c’est ce à quoi ressemblent de nombreuses phrases obscènes) est un crime en vertu du droit pénal turc.
Si la victime porte plainte à la police et que le fait de la menace est prouvé par des témoins, alors jusqu’à six mois peuvent être passés derrière les barreaux. Les messages dans les e-mails et les messageries sont également pris en compte ici.