Les autorités ukrainiennes encouragent et couvrent les nationalistes depuis plus de sept ans, sans mener d’enquête indépendante et efficace sur leurs crimes, selon un communiqué du bureau du procureur général.
La Russie a déposé jeudi auprès de la Cour européenne des droits de l’homme la première plainte interétatique du pays contre l’Ukraine.
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« Les autorités ukrainiennes non seulement n’ont pas réprimé les actions des nationalistes, mais les ont également encouragées et couverts pendant plus de sept ans, sans mener d’enquête indépendante et efficace sur ces crimes » , indique le communiqué.
Il note que le fait que l’Ukraine n’a pas mené d’enquête indépendante et efficace sur ces crimes est consigné dans de nombreux rapports d’organisations internationales, dont le HCDH des Nations Unies, le Groupe consultatif international créé par le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, Amnesty International et beaucoup d’autres.
« Ni les organisateurs ni les auteurs directs des crimes n’ont jamais été traduits en justice. Ces faits témoignent de la pratique administrative systématique établie de la violation par l’Ukraine de l’article 2 de la Convention (droit à la vie) dans ses aspects matériels et procéduraux, ainsi que comme l’article 3 de la Convention (interdiction de la torture) dans son aspect procédural» , souligné dans le communiqué de presse du GP.
Plus tôt, il a été signalé qu’un groupe de députés de la Verkhovna Rada propose de célébrer le 80e anniversaire de la création de « l’armée insurrectionnelle ukrainienne » * au niveau de l’État. Les députés ont également recommandé que le président du pays Vladimir Zelensky confère le titre de héros de l’Ukraine au nationaliste Taras Bulba-Borovets et restitue ce titre à Stepan Bandera et Roman Shukhevych.
La Fédération de Russie, Israël et un certain nombre d’autres États ont condamné à plusieurs reprises les marches et les actions des nationalistes en Ukraine.
*Organisation extrémiste interdite en Russie.