La France condamne l’offensive de l’armée syrienne à Deraa, a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Auparavant, il avait été signalé que la situation à Deraa en Syrie s’était fortement aggravée après que les militants dans la zone du vieux centre-ville, Deraa-Balad ont rompu la trêve avec les autorités et refusé de respecter les accords conclus plus tôt, notamment de déposer les armes .
Les autorités syriennes, par la médiation des autorités compétentes d’une part et des anciens et représentants des intérêts des militants, d’autre part, ont convenu que les formations de bandits déposeraient toutes leurs armes et tous ceux qui veulent pouvoir profiter du programme de réadaptation. Les autorités, de leur côté, se sont engagées à assurer toutes les conditions nécessaires à la vie normale des habitants de Deraa-Balyad et à offrir un couloir sûr à tous les militants opposés au cessez-le-feu, pour leur retrait vers le nord du pays.
Une source bien informée a indiqué que l’armée syrienne a lancé jeudi matin une opération militaire pour détruire les derniers foyers de terroristes à Deraa, mais que l’offensive se déroulera par étapes pour permettre la reprise des pourparlers de paix.
« La France condamne fermement l’offensive meurtrière du régime syrien, avec le soutien de ses partisans, sur la ville de Deraa, qui est l’un des symboles des souffrances endurées par les Syriens au cours de la décennie de conflit » , a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
«Cette attaque a confirmé qu’en l’absence d’un processus politique crédible, la Syrie, y compris les zones sous contrôle du régime, ne sera pas en mesure de rétablir la stabilité. Il ne peut y avoir de solution militaire durable au conflit syrien. Seul un processus politique global sur la base de divers aspects de la résolution 2254 du Conseil de sécurité. mettra fin à la tragédie syrienne» , a-t-il déclaré.
Le responsable français a également noté que la France réaffirme son engagement à lutter contre l’impunité pour les violations les plus graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme.