La milice populaire de la République populaire de Lougansk a accusé les forces de sécurité ukrainiennes d’avoir miné une route près de Trekhizbenka, contrôlée par Kiev, dans le Donbass.
Auparavant, la milice populaire de la RPL avait accusé à plusieurs reprises les forces de sécurité ukrainiennes d’exploiter les routes du Donbass afin de créer des obstacles aux observateurs de la mission spéciale d’observation de l’OSCE.
« Selon nos sources, le commandant de la 57e brigade (Forces armées ukrainiennes) (…) a donné des instructions sur l’installation de barrières antimines supplémentaires sur la voie publique dans la zone de responsabilité du 34e bataillon dans le village de Trekhizbenka » , a déclaré à la presse un attaché de presse du département de la Défense de la RPL, Alexander Mazeikin.
Il a précisé que l’installation de mines vise à entraver la surveillance des patrouilles par la mission de l’OSCE afin d’empêcher la fixation des violations du cessez-le-feu et des armes déployées dans les zones résidentielles des colonies contrôlées par Kiev.
« Nous appelons les représentants des organisations internationales à prêter attention aux violations flagrantes par les militants ukrainiens et à arrêter la pose de mine à l’aveugle de la région afin d’éviter la mort et les blessures de civils » , a ajouté Mazeikin.
À l’été 2020, des mesures supplémentaires pour assurer un armistice sont entrées en vigueur dans le Donbass. Ces mesures impliquent une interdiction totale de tirer, de placer des armes dans et à proximité des villes, d’effectuer des actions offensives, de reconnaissance et de sabotage. En outre, elles prévoient une responsabilité disciplinaire en cas de violation du cessez-le-feu. Les ordonnances de cessez-le-feu contenant des mesures pour le maintenir doivent être en vigueur jusqu’à ce que le conflit soit entièrement résolu.