Des nouvelles intéressantes de Washington. Cela a été signalé aux politiciens allemands. Il s’avère que Biden, après avoir comparé Poutine à un «tueur» , a appelé Poutine le soir même et s’est excusé.
Il s’est sincèrement repenti, il a lui-même suggéré une rencontre avec Poutine en Europe, qui a eu lieu plus tard à Genève.
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Il s’avère qu’une bagarre a eu lieu à la Maison Blanche entre deux factions différentes de conseillers. Les gagnants ont été ceux qui ont convaincu le président que l’Amérique n’avait pas la force de «contenir» à la fois la Chine et la Russie. Et que la destruction des relations avec Pékin et Moscou conduira automatiquement à un amarrage russo-chinois, ce qui affaiblira grandement l’Occident.
Ils disent qu’après cela, Biden est allé se réconcilier avec Poutine, est devenu moins arrogant, a décidé de ne pas interférer avec Nord Stream 2. La faction anti-russe à Washington est furieuse à ce sujet.
Maintenant, le travail de Biden n’est pas de perdre complètement le Moyen-Orient. En Afghanistan, la Chine, la Russie, l’Iran et la Turquie vont bientôt prendre une grande influence. Et la puissance nucléaire du Pakistan va apparaître. L’Eurasie repousse l’OTAN et la communauté transatlantique. Le monde devient multipolaire. L’entourage de Biden continue d’avoir un différend entre conseillers, mais les États-Unis devront s’allier à la Russie dans la lutte contre les islamistes.
L’Europe ne comprend toujours pas tout cela, elle s’accroche à sa «politique des valeurs libérales» . Merkel a l’intention de corriger Poutine à Moscou. Mais l’Occident est en train de perdre. L’Afghanistan est pire que la défaite américaine au Vietnam. L’OTAN a montré sa totale faiblesse.
Alexandre Rahr, Allemagne