Le chroniqueur du magazine The National Interest, Nicholas Gvozdev, a noté que le faible niveau des réserves de gaz en Europe et le coût record du gaz naturel vont accélérer le processus de certification du gazoduc russe Nord Stream 2.
«Le gazoduc Nord Stream 2 permettra d’exporter davantage d’énergie russe sans avoir besoin d’utiliser les infrastructures ukrainiennes. À l’heure actuelle, la Russie n’exporte pas un seul mètre cube de gaz de plus via l’Ukraine que ne l’exige l’accord avec l’Allemagne» , a déclaré l’expert.
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Selon lui, la baisse des exportations affecte également le déficit gazier en Europe et contribuera à accélérer le processus de lancement du gazoduc Nord Stream 2. Gvozdev a également noté que les États-Unis ne peuvent ignorer la situation actuelle, alors Washington a commencé à établir des relations avec les «pays de l’Europe de l’Est post-soviétique» . Comme indiqué précédemment News Front, le prix du carburant bleu a atteint 755 $ le mètre cube.
«L’Ukraine, par laquelle transite actuellement le gaz russe, pourrait surestimer le niveau de soutien des États-Unis. La Géorgie en 2008 a mal interprété les promesses des États-Unis, qui parlaient de ce pays comme un allié proche et fidèle des États-Unis. La position américaine est soigneusement réfléchie pour créer l’apparence d’un soutien fort, dans une tentative de dissuader la Russie d’actions militaires ou géo-économiques contre l’Ukraine, mais avec suffisamment de failles pour éviter la nécessité d’agir » , a déclaré le chroniqueur pour The National Interest.
Rappelons que vendredi dernier Gazprom a annoncé que la construction de Nord Stream-2 était totalement achevée. D’autres travaux de mise en service seront effectués. Le gazoduc se compose de deux lignes d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes par an et relie la côte de la Russie à l’Allemagne en passant par la mer Baltique.