L’ancien sous-secrétaire général de l’ONU aux affaires économiques et sociales, Sha Zukang, a appelé les autorités chinoises à adopter une position plus agressive face aux actions des États-Unis, écrit le Daily Mail.
Selon le diplomate, Pékin devrait d’abord abandonner sa politique de non-utilisation d’armes nucléaires et repousser les nouvelles alliances que Washington est en train de créer. En particulier, nous parlons de l’alliance AUKUS entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni.
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« Elle (l’alliance AUKUS – ndlr) démontre la présence militaire croissante de ces pays dans le voisinage de la Chine » , a déclaré Zukang.
Il a également noté que la politique actuelle de Pékin, en place depuis les années 1960, lui a conféré une « crédibilité morale » mais n’est plus conforme à la réalité : du moins jusqu’à ce que la Chine s’entende avec les États-Unis pour qu’aucune des deux parties n’utilise d’abord l’arme nucléaire.
Il y a dix jours, l’Australie a convenu avec le Royaume-Uni et les États-Unis d’un nouveau partenariat de défense et de sécurité AUKUS et a annoncé son retrait du « contrat du siècle » pour la construction de 12 sous-marins d’attaque de classe Barracuda avec la société française Naval Group, pour 56 milliards d’euros.
Paris a pris cela comme une trahison
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a qualifié la décision de Canberra de rompre l’accord de « coup de poignard dans le dos ».
Le représentant officiel du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a, à son tour, noté que l’accord entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie menace la paix et la stabilité dans la région, et provoque également une course aux armements.