La Serbie et le Kosovo conviennent d’une désescalade dans le nord du Kosovo

L’OTAN force la KFOR à remplacer les forces spéciales de Pristina sur la ligne de contact au Kosovo.

Belgrade et Pristina sont parvenus jeudi à un accord pour une désescalade dans le nord du Kosovo. Cela a été annoncé sur Twitter par le représentant spécial de l’UE pour les Balkans occidentaux, Miroslav Lajcak, qui s’entretient à Bruxelles avec des représentants de la Serbie et du Kosovo non reconnu.   

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« Après deux jours de négociations intensives, nous sommes parvenus à un accord sur la désescalade » , a-t-il écrit.   

Selon le texte de l’accord en trois points publié par Lajcak, les forces de l’OTAN KFOR remplaceront les forces spéciales de Pristina sur la ligne de contact au Kosovo, qui devraient être retirées des points de contrôle de Yarine et Brnjak à partir de 08h00 (09h00 heure de Moscou ) à 16h00 (17h00 heure de Moscou) heure locale, le 2 octobre.   

En outre, les représentants de l’UE, de la Serbie et du Kosovo ont convenu de créer un groupe de travail qui élaborera une solution à long terme au problème des numéros de véhicules pour les résidents du nord du Kosovo, qui est principalement peuplé de Serbes. La plupart de leurs véhicules ont des plaques d’immatriculation serbes, tandis que les autorités du Kosovo exigent le remplacement des plaques du Kosovo.   

La situation sur la ligne administrative entre le Kosovo et la Serbie centrale s’est aggravée le 20 septembre, lorsque des centaines de policiers kosovares, dont des tireurs d’élite, ont occupé les postes de contrôle de Yarine et Brnjak. Les Kosovars ont commencé à retirer de force les plaques d’immatriculation des voitures serbes, les remplaçant par des plaques non reconnues. Les Serbes, indignés par les actions des Kosovars, se sont rendus aux points de passage dans plus de 400 véhicules et ont entamé une manifestation pacifique qui se poursuit encore aujourd’hui.   

Le 23 septembre, la police du Kosovo a attaqué trois Serbes. L’une des victimes a été transportée à l’hôpital du village de Zubin-Potok. Le président serbe Aleksandar Vucic a appelé l’Occident à influencer Pristina et a exigé de retirer les forces spéciales de leurs positions d’origine. 

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