La Russie, dans son dialogue avec les États-Unis sur la stabilité stratégique, « est prête au pire, mais espère le meilleur », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov, s’exprimant vendredi dans le cadre d’une discussion sur la stabilité stratégique et le contrôle des armements à Genève.
« Nous nous préparons au pire, mais nous espérons certainement le meilleur. Nous pensons toujours qu’il y a une chance pour une approche pragmatique de gagner et un engagement américain avec la Russie avec de bonnes intentions pour trouver un équilibre et des solutions mutuellement acceptables » , a-t-il déclaré.
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Ryabkov a rappelé que deux séries de pourparlers entre la Russie et les États-Unis sur la stabilité stratégique avaient déjà eu lieu à Genève.
« Les deux délégations ont convenu que ce processus devrait servir à stabiliser les relations bilatérales dans des directions stratégiques afin d’assurer la prévisibilité, d’empêcher une course aux armements, de renforcer la maîtrise des armements et de réduire le risque de conflit armé. Ses objectifs ambitieux basés sur l’égalité. Voyons si les États-Unis sont prêt à prendre en compte les préoccupations légitimes de la Russie» , a ajouté le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
La proposition de la Russie aux États-Unis de geler les arsenaux nucléaires était ponctuelle, mais Washington a raté l’occasion, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov.
« C’était une proposition unique. Ils ont raté cette opportunité » , a-t-il déclaré vendredi lors d’une discussion sur la stabilité stratégique et le contrôle des armements au Centre de politique de sécurité de Genève.