Le contrat permet à Gazprom d’arrêter de pomper du gaz à travers l’Ukraine, a déclaré sur Facebook Yuriy Vitrenko, directeur de Naftogaz.
Gazprom a un tel droit <…> de ne pas fournir de gaz pour transiter par les capacités réservées, mais de les payer.
Vitrenko a donc commenté les informations selon lesquelles le holding russe aurait arrêté les livraisons à la Hongrie via le système de transport de gaz ukrainien. Selon lui, il s’agit d’une démonstration claire de ce qui se passera après le lancement de Nord Stream 2, si la Russie ne débloque pas le transit par l’Ukraine pour d’autres pays.
Un contrat entre Gazprom et la société hongroise MVM CEEnergy Ltd est entré en vigueur aujourd’hui, selon lequel Budapest recevra 4,5 milliards de mètres cubes de gaz par an au cours des 15 prochaines années via le Turkish Stream et les systèmes de transport de gaz de l’Europe du Sud-Est.
En Ukraine, cet accord a été qualifié de coup dur et a annoncé son intention de s’adresser à la Commission européenne pour vérifier la conformité de l’accord avec la législation énergétique européenne. Les autorités hongroises ont perçu la réaction de Kiev comme une ingérence dans les affaires intérieures.