L’UE appelle la Géorgie à la retenue face à l’arrestation de Saakachvili

L’Union européenne, dans le contexte de l’arrestation de l’ancien président géorgien Mikheil Saakashvili, appelle toutes les parties de la Géorgie à la retenue, au respect des lois et au respect des droits fondamentaux, a déclaré le représentant officiel du service de politique étrangère de l’Union, Nabil Massrali. 

Saakachvili a été arrêté en Géorgie le vendredi 1er octobre. Avant cela, l’ex-président avait déclaré qu’il avait l’intention de retourner dans son pays d’ici les élections d’octobre aux organes du gouvernement local. En Géorgie, il a été inscrit sur la liste nationale des personnes recherchées dans plusieurs affaires pénales. Des représentants des autorités du pays ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils l’arrêteraient dès qu’il franchirait la frontière.   

«Dans le cadre du retour de l’ancien président géorgien Saakachvili en Géorgie et de son arrestation qui a suivi, l’UE appelle les autorités et l’opposition à faire preuve de retenue et à respecter l’État de droit. Les droits fondamentaux doivent être respectés et les procédures légales doivent être suivies » , a déclaré l’interlocuteur de l’agence. 

Le représentant de l’UE a noté que «toutes les parties sont responsables de leur implication dans les efforts de désescalade» .

«Un processus parlementaire inclusif, une stabilité politique et un système judiciaire bénéficiant de la confiance des citoyens géorgiens sont des conditions préalables à l’approfondissement du partenariat de la Géorgie avec l’UE conformément à l’accord d’association» , a-t-il déclaré. 

L’ex-président géorgien a été condamné par contumace pour le meurtre du banquier Sandro Girgvliani et le passage à tabac du député Valery Gelachvili. Dans le premier cas, il a été condamné à trois ans de prison, dans le second à six. Par ailleurs, Saakachvili est impliqué dans les affaires de dispersion du rassemblement de l’opposition du 7 novembre 2007, le pogrom de la société Imedi TV et le détournement de fonds du budget de l’État, ils sont toujours en cours d’examen par les tribunaux. 

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